2022-2024, LA CHAPELLE EN CHANTIER NEWSLETTER N°2
RETOUR SUR LES ACTIONS MENÉES DEPUIS MAI 2022
JOINT DE COMPRESSION
Lors du traitement des fissures, à la jonction de la grande tour et du premier pilier de la façade sud, les ouvriers ont mis en évidence ce qu’ils ont d’abord cru être un cable électrique non identifié sur le plan d’éxecution de Le Corbusier. Mais il s’agissait en réalité d’un tuyau en plastique souple enrobé dans une couche de goudron, positionné pour répondre à la compression entre les deux masses bâties, tout en permettant le mouvement naturel du terrain. Une originalité qui montre toute l’ingéniosité de l’équipe d’André Maisonnier à résoudre des problèmes architecturaux complexes avec des solutions simples et innovantes.
RÉPARATION DE L’ANGLE SUD-EST
La fameuse pointe de la lame sud a été enfin rénovée. La base était particulièrement dégradée. Plusieurs éléments du ciment d’origines sont tombés de la structure, se détachant d’un treillis métallique particulièrement oxydé. L’équipe d’Albizzati a renforcé et traité la structure métallique. Puis, grâce à des analyses préalables, un nouveau béton, qui respecte la composition d’origine, a été pojeté sur le treillis. Deux couches ont été nécessaires pour restituer un rendu satisfaisant
RETOUR SUR LES ACTIONS MENÉES DEPUIS JUIN 2022
TRAITEMENT DES FISSURES
Comme défini dans le protocole de restauration, les fissures majeures ont été ouvertes à la disqueuse. Ces ouvertures ont été l’occasion de traiter l’oxydation des armatures métalliques par l’injection d’un passivant (comme du vernis), une substance anticorrosive. Ensuite, les fissures ont pu être rebouchés avec un joint souple blanc. Grâce à une technique de pose éprouvée, les ouvriers ont réussi à éviter les marques de rebouchage, gardant une uniformité de texture de la façade.
TRAITEMENT DES PARTIES DE BETON DEGRADEES
Il est nécessaire de reconstituer et de projeter un nouveau béton respectant la composition d’origine sur plusieurs parties de la façade sud, particulièrement fragilisées. Par ailleurs, des interventions spécifiques au niveau de la coque et du tympan ont demandé à l’équipe de restaurateur de traiter les pathologies de manière chirurgicale, sans dénaturer l’ésthétique des éléments bruts de décoffrage.
LE FINANCEMENT DU CHANTIER
Le vaste programme de restauration s’élève à 2,3 millions d’euros. La participation de l’État et des collectivités territoriales est exceptionnellement portée à 90 % du coût des travaux. La DRAC, service déconcentré de l’État dépendant du Ministère de la Culture, finance 50 % des coûts, la Région Bourgogne Franche-Comté et le Département de la Haute-Saône s’engagent respectivement à hauteur de 20%. Reste pour l’AONDH, association propriétaire, sur ses fonds propres d’assumer la charge de 10% de financement.
Pour réaliser ce projet ambitieux, l’AONDH s’est associée à la Fondation du Patrimoine pour l’organisation de levées de fonds. Mécènes professionnels et particuliers peuvent soutenir le projet directement depuis le site Internet de la Fondation du Patrimoine. D’autres mécènes, tels le Crédit Agricole, se sont d’ores et déjà mobilisés. https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/chapelle-notre-dame-du-haut-de-ronchamp
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